Ils ont le smile et la niaque de jouer et de vivre, je vous parle aujourd’hui du jeune groupe Roar To The Moon ! Ils se sont réunis en 2019 pour se spécialiser dans les reprises rock et pop rock, et jouent depuis essentiellement à Bordeaux. Un vrai coup de cœur que j’avais envie de partager avec vous, rencontre avec les quatre membres fondateurs : Sarah, Mickaël, Will et Maxime.
Aux origines de Roar To The Moon
D’où vient Roar To The Moon ? Est-ce que vous êtes des loups, en secret ?
Maxime : Nous sommes un groupe à trois voix, et nous voulions un nom qui rappelle la superposition des voix les unes par dessus les autres, harmonieusement. Quel meilleur rappel que le hurlement d’un loup ?
Sarah : Hurler notre amour pour la musique tout en se sentant satellisé (on s’est dit que sur la Lune c’était déjà un bon début) !
Mickaël : On parle toujours de viser la lune, et les loups sont connus pour hurler les soirs de pleine Lune. Comme Max l’a souligné, nous sommes un groupe à trois voix qui, comme une meute de loup, va hurler à des fréquences différentes et de façon harmonieuse.
Roar To The Moon : une bande de talentueux humains !
Comment avez-vous fait connaissance, tous ?
Maxime : J’ai rencontré Sarah, Micka et Will lors d’une des rencontres musicales organisées par l’association Busking, dont l’objectif est de réunir des musiciens qui ne se connaissent pas pour passer quelques heures à partager un moment musical ensemble. Ils m’ont proposé de faire parti d’un groupe qu’ils voulaient former, je les ai rejoint avec plaisir !
Sarah : En effet, c’est grâce à l’association Busking que nous nous sommes rencontrés. J’ai d’abord eu un premier groupe avec Will, puis nous en avons intégré un deuxième où Micka nous a rejoint. A force de partager des moments musicaux, on à décidé de créer notre propre groupe à tous les quatre : Roar To The Moon. Puis on sera rejoint peu de temps après par Julien notre second guitariste, puis de David notre bassiste. Ça nous paraissait évident d’être tous les 6. On s’entend tellement bien. Musicalement comme humainement ! (Et on se rejoint dans les bêtises *rires*)
De gauche à droite, les chanteurs.euses : Mickaël, Sarah et Maxime.
Gérer un groupe n’est pas de tout repos !
Qu’est-ce qui fait que vous choisissez un morceau en particulier à reprendre ?
Maxime : Nous avons trois critères. D’abord, il faut que ce soit un morceau qui plaise à chaque membre du groupe.
Mickaël : Ensuite, il faut que ce soit un minimum varié, donc on évite d’avoir plusieurs morceaux d’un même groupe. Nous avons tous quelques petites pépites dans notre poche, il est important que tout le monde se sente représenté !
Sarah : Et enfin, les morceaux doivent être connus du grand public pour que les gens s’identifient en les écoutant (et peuvent les reprendre avec nous lorsque nous sommes sur scène, le partage c’est important). On a volontairement choisi une setlist variée, connue, qui nous ressemble ! Pour finir de choisir, on a plus ou moins les mêmes influences musicales, et on est ouverts et à l’écoute des autres. C’est ce qui nous permet de définir les morceaux que l’on souhaite jouer et reprendre en proposant, discutant tous ensemble.
Roar To The Moon, spécialistes du smile photo.
Avoir un groupe, c’est une aventure humaine, et on sait que ça n’est pas toujours facile. C’est quoi vos tips pour bien vous entendre au quotidien ?
Maxime : Une bonne communication. Savoir déconner, et aussi savoir être sérieux quand il le faut. Se retenir de dire des conneries quand Micka prend son air sérieux (ça, j’ai beaucoup de mal). Et surtout, choisir les bonnes personnes avec qui faire un groupe. C’est comme un couple : se mettre en groupe avec quelqu’un dans l’espoir qu’il change, c’est jamais une bonne décision. Là-dessus je m’en sors bien : Roar To The Moon est composé d’une belle brochette de personnes géniales.
Mickaël : Être entouré de gens qui fonctionnent de la même façon et qui ont les mêmes objectifs. Pouvoir déconner librement tout en sachant se recadrer mutuellement lorsqu’il faut être sérieux, chose que je me retrouve parfois à devoir faire avec Max. Pouvoir faire confiance aux autres membres de la famille, car un groupe est avant tout une famille, et ne pas hésiter à parfois prendre une décision radicale pour le bien du groupe et du projet. Nous nous sommes retrouvés dans cette situation désagréable, où nous avons dû nous séparer d’un membre du groupe car ça commençait à impacter le projet Roar To The Moon. Tout ça pour dire que le meilleur tips que je pourrais donner aujourd’hui, et qui fonctionne dans un groupe comme dans une famille, en amitié, ou en amour, c’est de communiquer !
Avouez que Roar To The Moon, on dirait bien des loups.
Des projets plein la tête
Où est-ce que vous voudriez être dans un an ? Et dans cinq ans ?
Sarah : Faire le maximum de scène, participer à différents événements. Pouvoir faire ce qu’on aime et qui nous porte : de la musique. Dans un an ou dans plusieurs années, j’aimerais que l’on soit tout le temps sur scène avec les Roar To The Moon. La musique est un vrai échappatoire, j’en ai besoin pour me ressourcer. C’est pour moi aussi vital que de respirer ! Alors quoi de mieux que d’être « on stage » avec ce groupe dans lequel je me sens totalement moi-même, et en qui je crois dur comme fer ? Je suis une vraie maman Louve avec eux ! Ils sont ma deuxième famille.
Mickaël : J’ai déjà une chance inouïe de vivre de l’une de mes passions, mais si je peux en plus vivre de la musique, alors objectif doublement accompli ! Dans 1 an, j’aimerais écumer la France et faire plein événements variés. Dans 5 ans, j’aimerais pouvoir vivre uniquement de la musique et de préférence avec ce groupe car ce sont des personnes que j’apprécie énormément.
Les voix résonnent en direction de la Lune.
Merci pour ces réponses et pour votre confiance pour cette première séance photo, les amis ! On vous retrouve sur Facebook, Instagram, et on vous écoute sur Soundcloud. Allez checker, ça vaut le détour. En attendant, portez-vous bien, on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article.
Laura Van Puymbroeck