Laura Van Puymbroeck

Laura Van Puymbroeck

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Booster son estime de soi : la photographie comme outil puissant

Selon un sondage Ifop, seulement 22% des françaises se trouvent jolies. La France est l’un des pays d’Europe où les femmes ont le moins d’estime de soi. C’est évident : à quel moment allez-vous vous sentir à votre place lorsqu’on vous demande d’être l’impossible ? Trop fine, trop grosse, trop grande, trop tout ! Vous ne répondez pas à ce que la société vous demande, et vous finissez par déprimer sur des photos de “bombes” sur Instagram. Alors comment faire remonter son estime de soi ? En quoi la photographie permet d’y parvenir ?

Portrait rapproché de Nelly, réalisé à Bordeaux

Séance dans la rue, avec Nelly.

Le cercle vicieux de la positive attitude

J’ai passé plus de 10 ans à me réprimander dans le miroir, et j’imagine que ça fait bien plus longtemps pour certaines d’entre vous. Soyons d’accord : ce n’est pas une vie ! Vous avez fait du sport, du rééquilibrage alimentaire, vous avez essayé d’agir. Et puis vous vous êtes dit que votre mental avait sa part de responsabilité, alors vous avez lu une tonne d’articles et livres de développement personnel et de positive attitude en vogue.

Allons bon, soyons honnêtes : pour la plupart d’entre vous, vous avez tenu quatre ou cinq jours tout au plus. Exactement comme on tient 2 mois un abonnement en salle de fitness. Phrases bienveillantes à se répéter dans le miroir, méditation, auto-massage, tous ces petits trucs qui vous demandaient, en fait, une auto-discipline d’enfer

Le résultat ? Vous ne teniez pas, et vous vous auto-flagelliez encore plus parce que vous n’aviez pas honoré cet engagement avec vous-même.

Et vous savez quoi ? C’est OK de baisser les bras, et de sentir comme une flaque d’eau étalée par terre. Qu’on arrête de se mentir sur cet effet pervers de la positive attitude. La bienveillance est plutôt à voir un travail de longue haleine qu’il faut se laisser le temps de découvrir. Il n’y a pas de fast-régime, ni de fast-positive mind efficace. L’idée n’est pas de relâcher les bras à la moindre occasion, mais d’être plus tolérant avec soi. Nous ne sommes pas des robots.

Séance photo de Diane Biaou, 2017

Un matin d’été avec Diane, 2017

Prendre du recul avec la parole de l’autre

Même si vous ne leur avez rien demandé, votre entourage se permettra toujours d’avoir un avis sur vous. Notamment avec cette délicieuse phrase pleine de bienveillance, parmi tant d’autres, qui viendra brûler vos efforts en une seconde chrono.

“T’as un peu pris, non ?”

Elle provoque probablement des émotions vives que vous vous empressez de cacher avec difficulté. Ah oui, parce qu’en 2020 c’est encore la honte d’être (hyper)sensible. Et donc cette personne vous répond ensuite : on ne peut rien te dire, tu es susceptible…

Dans notre tête, les autres possèdent le regard et la parole divine. Ne me dites pas que leur avis vous importe pas. Et qui régit tout ça ? Nous. Rien de nouveau jusque-là. Donc l’idée, c’est de créer soit progressivement, soit par déclic un changement sur le regard que l’on se porte. La première chose que j’ai apprise a été un des accords toltèques de Don Miguel Ruiz : ne pas prendre les choses personnellement. C’est très rationnel, donc ça demande du travail, mais l’idée est de comprendre que l’autre a SA propre vision des choses. Donc sa critique ne lui appartient qu’à LUI, et ça vient probablement mettre en lumière SES propres inconforts. Il ne possède pas la vision universelle, et personne d’ailleurs. Nous vivons chacun dans nos propres matrices, comme j’aime bien dire. Ce recul met beaucoup de temps à se mettre en place, mais il s’agit d’une bonne base de réflexion.

Le sourire communicatif de Mady

Le sourire communicatif de Mady

Pourquoi je ne parviens pas à me voir telle que je suis ?

Lorsque vous vous prenez en photo, et que vous vous regardez dans un miroir, il peut arriver que vous n’ayez pas l’impression de voir la même personne. C’est un sentiment assez étrange, explicable via plusieurs pistes. Le moi est une construction mentale que nous considérons comme une vérité, le regard des autres guide cette construction, et nos représentations sont ancrées et faussées. Notre mission est finalement de prendre de la distance avec toutes les influences extérieures pour cultiver la petite fleur au creu de notre ventre. 

Trève de bavardage, c’était une vraie lettre du coeur qui j’espère vous donnera quelques pistes. Pour ma part, je veux vous parler d’un outil que j’utilise régulièrement dans ce travail d’acceptation et de connaissance de soi : la photographie.

S'offrir une séance, reprendre possession de sa féminité

S’offrir un moment pour reprendre possession de sa féminité

La photographie comme puissant outil d’estime de soi

Avant d’entrer dans le cas concret de la photographie, je vous partage juste un petit mot concernant la confiance en soi et l’estime de soi. Il est important et pas toujours évident de distinguer les deux. La confiance en soi concerne ses capacités et l’action, l’estime de soi concerne l’image de soi. Vous trouverez tout plein de documentation intéressante concernant cette différence, j’ai beaucoup apprécié cet article.

En photographie, nous parlerons donc d’estime de soi. Quelque soit notre morphologie, nous avons tous un problème. Un “défaut” qui nous accable et bouffe notre quotidien. L’idée de travailler en photographie est de mettre en lumière ce “truc” qui nous dérange. La plupart du temps, nous voulons le cacher, l’oublier, sans se dire qu’en fait, nous familiariser avec représente une solution

Chloé des champs, ambiance naturelle !

Chloé des champs, ambiance naturelle !

Prenons l’exemple des kilos que vous pensez avoir en trop. N’est-ce pas là un message de votre corps pour vous protéger de quelque chose ? Les mettre en lumière revient à chercher à en comprendre la signification. Et comprendre, c’est aussi accepter. Vous n’arriverez pas à vous accepter en vous habillant pour vous cacher en attendant que ça passe. Il faut aller à la rencontre avec ce qui vous dérange. Il s’agit là d’une manière de vous écouter et de vous honorer.

Ensuite, parce que votre problème est photographié à travers l’oeil d’un autre, et sous un angle évidemment différent du vôtre, votre propre regard va indéniablement changer. Les croyances sont difficiles à déconstruire, il faut des éléments fiables pour les remplacer. La photographie, cet objet palpable et figé, représente cet élément comme base puissante d’une nouvelle représentation de vous-même. 

Vous pourrez toujours essayer de fournir tous les efforts physiques du monde pour changer votre corps. Si vos croyances sont restées les mêmes, vous changerez pour redevenir ensuite fidèle à ce que vous pensez être. Quand bien même vous parvenez à modifier votre apparence physique, vous trouverez toujours quelque chose qui cloche car vous n’aurez pas cultivé votre amour-propre. Vous avez maintenant compris l’engrenage. 

Portrait d'une jeune femme pour le projet Glint

Portrait intime d’une jeune femme, projet GLINT

Comment ça se passe ?

Depuis plus de 10 ans, je développe l’accompagnement de personnes grâce à la photographie. Sachez que je ne suis ni thérapeute, ni coach. De formation animatrice socioculturelle, j’ai étudié et cultivé divers outils d’accompagnements couplés à la photo. Je me considère comme une artiste bienveillante, mettant en lumière les forces des personnes qui me font confiance. L’accompagnement donne tout son sens à ma pratique, et c’est un vrai bonheur que de révéler à chacun sa véritable essence. 

Avant notre séance, nous échangeons par téléphone ou autour d’un café pour poser les bases de travail : votre parcours, votre problème actuel, votre objectif… Selon ce que vous souhaitez, nous travaillons sur une séance intensive, ou plusieurs étalées. Suite à cette rencontre, je travaille un accompagnement sur-mesure.

Un sourire, le parfum du bonheur

Un sourire, le parfum du bonheur

 

Le jour J, nous commençons par faire tranquillement connaissance, et instaurons un cadre qui vous est agréable : en intimité en studio, en balade… Le moment est désacralisé et ressemble, à terme, à un moment entre ami.e.s. Vous oublierez toute la pression que peut provoquer l’idée de passer devant un objectif. Imaginez plutôt la séance photo comme un soin rien que pour vous, où vous savez qu’en sortant vous vous sentirez plus libérée. Nous utilisons ensuite, ensemble, des outils de relaxation adaptés avant d’entamer progressivement quelque prises de vue. 

Evidemment, il n’y a pas un scénario pré-construit, notre seule limite est notre imagination ! Tout ce que vous devez savoir, c’est que ce travail s’opère en douceur, en fonction de votre volonté et de vos limites. Ma fonction principale est de vous mettre à l’aise, tout en sortant progressivement de votre zone de confort. Sachez que je prends autant de plaisir que vous pendant cette séance !

Laura Van Puymbroeck montre des photos à quatre femmes

Toujours heureuse de pouvoir œuvrer à ce que les femmes s’aiment, pour de bon !

En somme, la photographie se présente comme un outil adapté et puissant pour faire connaissance avec soi, et grimper son estime de soi vers le haut. J’en ai fait un projet du nom de GLINT, en anglais “lueur” ou “briller”. Vous saurez que j’évoque votre lueur intérieure, et toutes ces petites caractéristiques qui font de vous une personne qui brille ! 

Adapté aussi bien aux adolescents qu’aux adultes, j’ai eu la chance de proposer ce projet auprès d’institutions comme la Mission Locale des Hauts de Garonne, le foyer jeunes travailleurs de Lormont, ou le Programme de Réussite Educative 33. J’ai pu accompagner pas moins d’une cinquantaine de jeunes à ce jour, et de nombreux adultes en séances individuelles. C’est un vrai bonheur de permettre à des personnes de sourire devant leurs photos. Comme tout bon accompagnant est aussi accompagné, je fais moi-même des séances régulières auprès d’autres photographes pour entretenir et enrichir ce travail. En tous cas, chérissez ces détails de votre apparence qui font que vous n’êtes pas le fruit d’un modèle, mais bien une personne unique et magnifique.

Laura Van Puymbroeck riant

Et me voilà, qui prend un fou-rire lors d’une séance avec une amie photographe – Sarah Belmas

Si cet article soulève des questions, des contradictions, des envies de projets : je reste toute ouïe pour vous répondre. Vous pouvez m’écrire ici, je vous répondrais rapidement. En attendant, portez-vous bien et à très vite pour un nouvel article !

Laura Van Puymbroeck